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(28) Reprendre une librairie à Compiègne

Connaissez-vous la dictée de Mérimée ? C’est certainement l’une des plus célèbres de l’Histoire de France. Au château de Compiègne, la cour du Second Empire se divertissait parfois avec des séances de dictée. En 1857, Prosper Mérimée en proposa une qui fit date. Eugénie commit soixante-deux fautes et Napoléon III soixante-quinze !

C’est d’ailleurs pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Mérimée que Bernard Pivot a créé en 2003 « la dictée de Compiègne ».

L’héritage « orthographique » de Compiègne a peut-être un lien avec le nom de l’unique librairie indépendante de la ville : la librairie des Signes. Camille Defourny, sa propriétaire depuis 2016, a quant à elle une tout autre explication. Elle vous en dit plus dans cet épisode.

Camille nous partage sa passion pour le métier de libraire, qu’elle a immédiatement adopté. Camille est un personnage haut en couleurs, entier. Camille c’est quelqu’un qui, au milieu de notre échange, dit sourire pour dire souvenir (quel merveilleux lapsus), cherche le mot juste pour dire les choses sans fard et qui assume ne pas avoir réponse à tout. Camille a fait ses armes en Hongrie, il y a des années, en devenant propriétaire avec sa sœur à seulement 23 ans de la librairie de l’Institut français de Budapest. Cela fait bientôt 5 ans qu’elle a repris la Librairie des Signes.

Ça change quoi d’être libraire à Budapest, Paris ou Compiègne ? D’être propriétaire, gestionnaire ou salarié ? Comment on en vient à reprendre une librairie de 400 m2 dans une ville de 100 000 habitants ? A quoi s’attache-t-on pour la faire avancer ?

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